La vétusté de nombreuses gares routières a été révélée après la libéralisation du transport par autocar. Les transporteurs et les voyageurs attendent des installations de meilleure qualité. Quelles sont les possibilités d'aménagement sur ces sites ?
Les gares routières en France et leur évolution récente
Une gare routière est un lieu d'arrivée des autocars et d’accueil des voyageurs. Cette dimension d'accueil est ce qui distingue la gare routière de la simple halte routière. En France, ces équipements sont généralement situés à proximité des gares SNCF.
À partir de 2015, avec la loi Macron qui libéralise le transport par autocar, de nouveaux opérateurs ont fait leur entrée dans les gares routières. Le mode de transport collectif a ainsi connu un regain de popularité ces dernières années, mais les installations sont-elles à la hauteur ?
Beaucoup de gares routières affichent un état de vétusté avancé, y compris sur des sites très fréquentés comme la gare routière de Paris-Bercy. Les voyageurs, tout comme les chauffeurs, attendent davantage de confort (mobilier urbain de repos), d’hygiène et d’accès aux installations essentielles (sanitaires publics fonctionnels et correctement entretenus).
Différence entre gare routière, arrêt routier, halte routière…
L'arrêt est un aménagement routier qui se trouve sur la chaussée ou en évitement. Il s'agit d’un espace aménagé pour la descente et la montée des voyageurs pouvant proposer différents niveaux d'équipements de qualité très variable.
Les haltes et les gares routières sont des aménagements dédiés, en dehors de la chaussée. Le premier ne propose pas de bâtiment d'accueil, mais il peut néanmoins faire partie d’un pôle d’échange multimodal, dès lors qu’il permet aux voyageurs de rejoindre un autre mode de transport.
Ces aménagements qui améliorent l’expérience des voyageurs
L'intermodalité favorise le recours aux transports collectifs et à la mobilité douce. Ces alternatives à la voiture sont encouragées pour leur moindre impact carbone, et sont aussi une solution pratique et économique pour les usagers. À condition que les pôles d’échange proposent des équipements de qualité et une organisation sans faille.
Besoin en intermodalité
Les usagers des transports collectifs routiers attendent d’une gare routière qu’elle puisse offrir un maximum de connexion. L'intermodalité répond à ce besoin en proposant un système parfaitement orchestré garantissant une transition maîtrisée d’un mode de transport à l’autre.
Cette organisation fait la différence entre l'intermodalité et la simple multimodalité, où l’offre existe, mais où chaque usager doit tracer sa propre route, avec le risque que l’interconnexion ne puisse pas se faire. L'intermodalité garantit cette interconnexion essentielle dans la chaîne de déplacements.
Création d’un pôle d’échange
Le pôle d'échange a pour but de gérer ces flux conséquents d'usagers. Un grand pôle d'échange multiplie les connexions possibles sur différents axes : la route, le rail, les voies fluviales… Ces connexions peuvent aussi se faire vers les infrastructures en site propre proposées par la ville : bus, tramway, métro, ou encore voie verte pour la mobilité douce.
La diversité des options et d’aménagements routiers ne font pas tout. La moindre faille peut bouleverser toute l'organisation du pôle et miner la confiance des usagers. Un pôle d’échange efficace doit pouvoir réduire les risques au strict minimum, assurer un service d'information et proposer des solutions alternatives.
Le rôle des infrastructures sanitaires et du mobilier urbain
Les éléments du mobilier urbain renseignent les voyageurs, les accompagnent dans l'attente de leur correspondance… Ils font partie du décor de la gare routière et contribuent à l’amélioration de l'expérience des usagers.
Le mobilier urbain d’information
Les panneaux d’affichage interactifs font partie des éléments incontournables du mobilier urbain connecté. Ils sont une source d'information précieuse à l'intention des usagers et présentent l’avantage d’être consultables à tout moment.
Le mobilier d'accueil et de réception complète ces équipements. Il signale la présence du personnel spécialisé dans l'accompagnement des voyageurs. Ces solutions sont idéalement pensées et installées pour être faciles à repérer, sans toutefois affecter la fluidité de la circulation.
La problématique de la gestion des flux est incontournable en phase de conception du projet d'aménagement d’une gare routière, et plus généralement d’un pôle d'échange multimodal. Or, ces installations, aussi pratiques et utiles soient elles, peuvent causer des encombrements et des ralentissements des flux de voyageurs. Leur positionnement dans l’espace doit ainsi être soigneusement étudié.
Le mobilier urbain de repos
L'intermodalité, ce sont aussi des temps d’attente plus ou moins longs entre deux modes de transport. Le pôle d'échange de la gare routière doit pouvoir proposer des chaises et des bancs pour se reposer, mais aussi des tables pour se restaurer. Ce mobilier peut être aménagé à l'intérieur et en extérieur dans le périmètre de la gare routière.
Pour ces applications, Francioli, spécialiste de l'aménagement urbain depuis plus de 35 ans, propose des solutions à la fois confortables, designs et durables. Le choix du béton qui compose les différentes pièces du mobilier urbain Francioli, garantit une robustesse à l'épreuve de toutes les sollicitations urbaines en extérieur (pluie, gel, ensoleillement, chocs, frottement, graffiti...).
Lorsque les usagers quittent l’autocar pour rejoindre la gare routière, l'aspect et la propreté de ces éléments jouent un rôle crucial sur la première impression. Du mobilier urbain daté et visiblement dégradé n’envoie pas le bon signal. C'est pourquoi il est préférable d'opter pour des surfaces résistantes et faciles d'entretien.
Les sanitaires publics des gares routières
Les sanitaires publics font partie des aménagements routiers obligatoires et incontournables pour le confort des voyageurs.
Tous les usagers doivent pouvoir compter sur des équipements propres, fonctionnels et accessibles aux personnes à mobilité réduite. Les usagers des transports publics ne retrouveront pas nécessairement de sanitaires à bord. Ce sera le cas de ceux qui rejoignent les bus, le tram ou le métro.
Contrairement aux bus, les autocars peuvent être équipés de toilettes. Toutefois, ces installations restent rudimentaires, et les chauffeurs comme les voyageurs qui arrivent en gare routière doivent pouvoir trouver des sanitaires publics conformes, pratiques et hygiéniques.
L’espace sanitaire doit aussi permettre le lavage des mains. Les sanitaires publics Francioli proposent la distribution automatique du savon et de l’eau, en plus d’assurer le lavage et la désinfection systématique des sanitaires après usage.