Chaque jour, 900 000 personnes font du covoiturage pour le trajet domicile-travail. Malgré un ralentissement lié à la crise sanitaire, cette pratique de transport collaborative est aujourd’hui en plein développement et implique la création de nouveaux aménagements.
Le covoiturage, une pratique plus économique et respectueuse de l’environnement
Qu’il soit longue distance ou de proximité, de particulier à particulier ou via une plateforme en ligne, le covoiturage est aujourd’hui en plein développement. Cette pratique collaborative a plusieurs avantages, en premier lieu économiques. En 2016, l’ADEME évaluait le tarif moyen pour l’usager de l’ordre de 0,07 EUR/km. Ce coût par kilomètre fait du covoiturage le mode de déplacement le plus économique pour les passagers, sur une longue distance, en excluant l’autocar[1]. Aujourd’hui, le Ministère de la Transition écologique estime l’économie réalisée par un salarié résidant à 30km de son travail et covoiturant au quotidien à 2 000€ par an[2].
Par ailleurs, la diminution de l’usage de la voiture à titre individuel au profit du covoiturage permet une réduction de l’empreinte carbone des transports, premier poste dans l’empreinte nationale[3]. En 2018, 272 746 tonnes de CO2 ont ainsi été évités en France grâce à la pratique du covoiturage longue distance selon BlaBlaCar[4].
D’un point de vue pratique, le covoiturage peut également contribuer à la réduction des phénomènes de congestion aux heures de pointe et permettre des pratiques routières plus prudentes et respectueuses du code la route.
Le développement des aires de covoiturage
Le covoiturage complète parfaitement l’offre de transports collectifs et permet de repenser la mobilité. Néanmoins, il pose aussi de nouveaux défis d’aménagement. Afin d’encourager ce mode de transport, les collectivités mettent en place des aires de covoiturage qui permettent d’encadrer davantage la pratique et d’éviter des stationnements potentiellement dangereux.
Il existe aujourd’hui en France plus de 2 000 aires et parkings de covoiturage[5] et leur nombre devrait augmenter. Différents types d’aires se développent sur le territoire : les aires dites « rustiques », d’une capacité de 5 à 10 places, avec un niveau d’aménagement minimal ; les aires « intermédiaires » qui peuvent accueillir entre 10 et 30 véhicules et offrent un nombre limité de services ; et enfin les aires « structurantes » ayant une capacité de plus de 30 places et proposant un niveau de service élevé[6].
Ces aires de stationnement d’un nouveau genre - en particulier les aires structurantes - nécessitent des aménagements de type sanitaires publics. Avec une expertise de plus de 35 ans dans les sanitaires publics, Francioli, marque de Citygie est aujourd’hui sollicitée par les collectivités pour installer des équipements répondant à leurs besoins en matière d’hygiène et de propreté, d’accessibilité universelle, de pérennité et de respect de l’environnement.
Pour aller plus loin
Quels sont les avantages des sanitaires publics extérieurs ?
[1] ADEME, Synthèse technique relative au développement du covoiturage régulier de courte et moyenne distance, Septembre 2016.
[4] BlaBlaCar, Zero Empty Seats, 2019.
[5] https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/aires-de-covoiturage-en-france/
[6] ADEME, Synthèse technique relative au développement du covoiturage régulier de courte et moyenne distance, Septembre 2016.