La circulation apaisée est la promesse d'un environnement plus calme et plus sûr pour tous les usagers, avec un partage mieux défini et des nuisances réduites. Comment atteindre cet idéal tout en respectant les dispositions légales en matière de circulation routière ?
5 raisons de se pencher sur la question
Les solutions d’amélioration de la circulation demandent un certain investissement de la part des collectivités. Qu’est-ce qui motive ces démarches ?
1- Fluidifier le trafic
En ville, la congestion du trafic est une source de stress pour les automobilistes, mais aussi pour tous les usagers de la route et les riverains. La cohérence des aménagements doit permettre de fluidifier ce trafic et d'éviter l'accumulation et la stagnation des nuisances sur les axes stratégiques.
2 - Accélérer les déplacements
Avec un trafic fluide, les usagers peuvent circuler à la vitesse maximale autorisée et ajuster la conduite en fonction des besoins. Les temps de déplacement sont ainsi optimisés, notamment pour les voitures et les autobus.
3 - Encourager la mobilité douce
Un climat de circulation apaisé est aussi un facteur de confiance pour les usagers les plus vulnérables comme les piétons et les cyclistes. Les comportements sont plus facilement prévisibles dans un trafic fluide. Les usagers se montrent plus respectueux du Code de la route et des voies assignées, ce qui contribue à leur sécurité.
4 - Réduire la pollution en milieu urbain
Quand les conditions de circulation sont optimales, les véhicules émetteurs de gaz à effet de serre consomment moins. Par ailleurs, les usagers sont plus enclins à opter pour un mode de transport non polluant comme le vélo pour leurs trajets quotidiens.
5 - Améliorer la qualité de vie
Ces actions permettent de réduire la quantité de polluants dans l’air, mais aussi d’agir contre la pollution sonore. Les nuisances liées au trafic routier sont particulièrement gênantes pour les riverains. Leur réduction permet d'agir positivement sur la qualité de vie et renforce la convivialité dans l’espace public.
Les effets de la circulation apaisée sont très concrets et la plupart sont directement perceptibles par les usagers. Aussi, tous s'accordent généralement sur le besoin d'investir dans des installations qui puissent encadrer ces démarches. Quelles sont-elles ?
Les solutions pour une circulation apaisée
Les outils de la circulation apaisée sont multiples. Certains sont conceptuels et cherchent une nouvelle manière d’aborder l’espace public (la zone 30, la zone de rencontre). D’autres sont des éléments plus concrets d'aménagement urbain. En voici 3 destinés à ralentir le trafic et à clarifier les espaces.
Faire ralentir les voitures en ville
Faire ralentir les voitures est un moyen efficace de lutter contre les nuisances sonores et la pollution, à condition que le trafic reste fluide. Ces mesures sont privilégiées dans les quartiers résidentiels et dans les centres-villes afin de créer des zones de rencontre sécurisées et apaisées pour tous les usagers.
Plusieurs aménagements sont envisageables pour faire ralentir les voitures. Selon les configurations, la collectivité pourra resserrer les voies ou mettre en place des dos d’âne et des chicanes. Les véhicules peuvent aussi être contraints de ralentir par l'installation de mobiliers urbains spécifiques sur des zones stratégiques.
Au lieu d'aménager des chicanes, certaines communes préfèrent installer des pots géants ou des jardinières, fabriqués dans un matériau résistant comme le béton utilisé pour la fabrication du mobilier urbain par Francioli, expert en aménagement public.
Organiser le partage de la voie publique
Les jardinières compatibles avec les zones de circulation peuvent aussi être utilisées pour délimiter les espaces réservés aux différents usagers : piétons, cyclistes, automobilistes… Cela permet de travailler sur le cadre de vie en fleurissant la ville et sur le confort et le sentiment de sécurité grâce à des espaces bien spécifiés.
Pour les axes et les zones plus à risque, il est possible d'installer un mobilier spécialement conçu pour réguler la circulation routière : les bornes. Les bornes Francioli peuvent être mises en œuvre sur le parking et les espaces publics.
La variété de formes et de dimensions disponibles permet d'adapter le mobilier urbain à la zone d'installation : borne cylindrique, borne conique, borne sphérique, borne anti-stationnement ou encore borne patrimoine.
Utiliser la végétation comme séparateur
La végétation elle-même peut servir de séparateur. Les actions de verdissement en milieu urbain sont ainsi l'occasion de sécuriser les grandes allées piétonnes, ou de délimiter les aires de stationnement.
Le type d’arbre à privilégier évolue selon les régions. L'objectif est qu’ils puissent s'acclimater et s’intégrer naturellement dans l'écosystème local. La solution permet de créer de l'ombre et de rafraîchir l’espace urbain en été.
Utiliser les arbres comme séparateur demande toutefois un certain entretien, notamment en automne pour évacuer les feuilles et au printemps pour encadrer la pousse.
Pour Francioli qui travaille depuis plus de 35 ans sur ces thématiques, la question de l'entretien joue un rôle central. Une bonne solution d'aménagement doit pouvoir rester en parfait état avec un minimum d'entretien.
Les dispositions légales en matière de circulation routière
Quelques précautions s'imposent afin d’assurer la conformité des aménagements aux dispositions légales en matière de circulation routière.
Les nouvelles installations pour faire ralentir les voitures ou séparer les usagers ne doivent pas empiéter sur les largeurs minimalesprévues pour la voirie et les trottoirs. Les bornes en particulier doivent respecter certaines dimensions leur permettant de rester visibles des usagers afin de prévenir toute collision accidentelle. Cette visibilité peut aussi être renforcée grâce au contraste entre la couleur de la borne et son environnement direct.
Enfin, les jardinières, les bornes et autres éléments d'aménagement de l’espace urbain, ne doivent en aucun cas gêner la circulation des personnes à mobilité réduite.