La conception et la position du site universitaire peuvent donner un ensemble replié sur lui-même ou, au contraire, un campus ouvert sur son environnement. Pour fluidifier les interactions constructives entre le campus et la ville, il faut travailler sur plusieurs axes. La cohérence entre le mobilier urbain et les installations extérieures du campus en fait partie.
Le défi posé par les campus à la française des années 1960
Dans les années 1960, face aux besoins en nouveaux espaces d’enseignement supérieur, l’État met en place une politique de construction excentrée. La création de grands campus en centre-ville n’étant pas envisageable, les vastes terrains bon marché disponibles en périphérie sont une aubaine.
Ces sites permettent la construction de grands ensembles avec des bâtiments d'enseignement, des résidences universitaires, des infrastructures sportives, des centres d’étude et de recherche... On y retrouve aussi tous les services proposés aux étudiants par le biais des établissements en lien avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
Problème : les interactions avec la ville sont limitées. Les sites excentrés se retrouvent coupés de la vie culturelle, du tissu associatif et entrepreneurial local… Un campus isolé se reconnaît très facilement à ses allées, animées en période scolaire et désertées pendant les vacances.
Les solutions pour articuler le campus et la ville
Trois décennies plus tard, les projets de réintégration de l'université aux centres-villes sont sur la table. De nouvelles antennes se font une place au cœur de la cité. Pour les campus déjà établis en dehors des villes, une restructuration s'impose.
L'accessibilité du site
L'accessibilité du site universitaire par les transports en commun et l'aménagement de voies réservées à la mobilité douce font partie des solutions permettant de créer du lien. Ainsi irriguer, le territoire universitaire peut attirer d’autres projets immobiliers pour la création de surfaces commerciales et/ou d'immeubles tertiaires.
L'installation de boutiques, de services et d’entreprises participe au développement d’un pôle d'attraction plus varié. À défaut, les nouvelles lignes continueront à alimenter un flux exclusivement universitaire. Une desserte bien pensée doit pouvoir favoriser le développement d’une vraie vie de quartier qui puisse intégrer durablement le campus à la dynamique urbaine.
Les espaces en mouvements
De plus en plus de projets de construction neuve intègrent le concept de réversibilité des usages. Les locaux tertiaires d’hier doivent pouvoir accueillir les logements de demain. Cette flexibilité permettra au campus d'intégrer plus facilement de nouvelles activités au sein de ses bâtiments. Proposer de l'immobilier résidentiel et professionnel dans le périmètre d’un site universitaire est déjà une réalité. Des villes comme Zurich ont concrétisé cette approche pour abolir les frontières entre l’espace public et le campus.
Les extérieurs mobilisés
Les surfaces extérieures exclusivement ornementales ont pu freiner par le passé le dynamisme d’un ensemble universitaire. Ces problématiques sont les mêmes que dans les grands ensembles résidentiels. Quand les surfaces non bâties ne sont appréhendées qu’en termes de distance nécessaire d’une construction à l’autre, il n’y a pas à proprement parler d'espaces communs extérieurs. Or, ces lieux, où les personnes se croisent de façon informelle, jouent un rôle essentiel dans le maintien du lien social.
S’agissant d’un campus universitaire, il n’est plus seulement question de qualité de vie, mais de pluridisciplinarité, de stimulation intellectuelle et d'accélération de l'innovation. Les étudiants, les chercheurs, les chefs d'entreprise et les porteurs de projets doivent pouvoir se rencontrer et échanger pour faire émerger de nouvelles idées.
Comment créer des espaces publics accueillant sur le campus ?
La fusion entre le campus et la ville sous-tend chacune des solutions pour la création du site universitaire de demain. Quels sont les éléments à mettre en place pour les rendre accueillants et fonctionnels ?
Les abris voyageurs
Pour les campus construits à l'écart des centres-villes, la priorité est à la diversification des accès, vers et depuis les différents quartiers (résidentiels, quartier d’affaires, centre historique…). Les nouvelles lignes et les extensions supposent de nouveaux arrêts aux abords desquels les usagers doivent pouvoir patienter à l’abri du vent, de la pluie et de l'ensoleillement.
Francioli propose des abris voyageurs adaptés à différents niveaux de fréquentation. Le modèle le plus simple se glisse facilement partout dans l'espace urbain. Sur les arrêts stratégiques, les modèles avec double banquette garantissent un confort optimal. Tous ont en commun la robustesse du béton et un vernis anti graffiti pour un entretien simplifié.
Les tables et les chaises des espaces communs
Les espaces qui font le lien entre les différents bâtiments sont trop souvent sous-exploités. Il s’agit pourtant de surfaces stratégiques pour l'articulation des différentes fonctions amenées à se développer sur le site universitaire (locaux commerciaux, pépinières d'entreprises…).
Quelques pièces simples du mobilier urbain peuvent suffire à transformer ces surfaces en lieux d’étude, de partage et de détente avec des tables, des chaises et des bancs. Pour tous ces éléments, Francioli a choisi des designs intemporels réalisés à partir de béton, un matériau inerte pour l’environnement et répondant à toutes les normes applicables aux espaces publics.
Les jardinières et les bornes de délimitation
Pour créer des espaces extérieurs d'activité mixte, il faut pouvoir définir certaines limites. Il n’est pas question d’aménager des barrières physiques, seulement de signifier par quelques aménagements malins les limites de telle ou telle activité. Ce procédé est très utile pour encadrer une voie cyclable aux abords d’une zone de jeu ou d’un espace vert piétonnier, tout en conservant une certaine ouverture.
Francioli propose à cet effet des jardinières et des bornes en béton. La résistance du matériau permet à ces ouvrages de rester en très bon état en dépit des chocs ou des dégradations qu’ils pourraient subir sur des axes très fréquentés.