L’aménagement urbain au service de la neutralité carbone

14 févr 2025

La neutralité carbone est un objectif qui suppose d'équilibrer la quantité d'émissions de gaz à effet de serre (GES) et la capacité d'absorption des puits de carbone (océans, forêts…). À l’échelle de la France, l'échéance est fixée à l'horizon 2050, conformément aux dispositions prises dans le cadre de l’Accord de Paris. Quelles sont les améliorations possibles à l'échelle de la ville pour atteindre cet objectif ?

Principaux leviers de neutralité carbone en ville

Plusieurs axes d'amélioration sont à explorer pour réduire l’empreinte carbone associée à différents niveaux de l’aménagement : les transports, la répartition des fonctions ou encore les choix relatifs au bâti et au mobilier urbain.

Les déplacements

Les trajets domicile-travail moyens d’un actif représentent 0,7 tonne d'équivalent CO2 par an, tous transports confondus. 

Selon une étude de l’Insee parue en 2023, on constate une nette baisse des émissions carbone dans les communes où les transports en commun sont facilement accessibles à pied. La baisse observée est de l’ordre de 40 %. Les décisions d'aménagement urbain relatives au transport jouent donc un rôle essentiel dans l'atteinte des objectifs de neutralité carbone.

Les actions favorables à la mobilité douce sont, par exemple, la mise en place de pistes cyclables et de chemins piétonniers protégés des autres voies par un terre-plein. Le cadre environnant est aussi important. Les usagers renonceront plus volontiers au confort du véhicule personnel si l'alternative est une voie arborée, sécurisée et équipée, notamment en poubelles, en zones de repos (bancs et chaises) et en sanitaires publics.

La ville du quart d’heure

La mixité fonctionnelle des quartiers est un moyen d’agir contre les émissions carbonées liées aux transports. Cette approche s’oppose au zonage et cherche à regrouper les fonctions du logement, du commerce, des services tertiaires et administratifs, de la culture, ou encore des sports et des loisirs.

Quand la mixité est concentrée sur un espace urbain réduit, la circulation piétonne et la mobilité douce suffisent à relier les différents points stratégiques pour les citadins au quotidien. Ce concept aussi appelé la « ville du quart d’heure » vise à rendre ces destinations clés accessibles en moins de 15 min à pied ou à vélo.

Plusieurs villes l’ont mis en place ou planchent sur le sujet : Paris, Rennes, Nantes… Cette transition est relativement complexe à mettre en œuvre. Chaque métropole, chaque ville, chaque quartier demande un rééquilibrage particulier. Avec la bonne formule, ce type d'aménagement urbain peut améliorer considérablement la qualité de vie et le dynamisme économique tout en réduisant les émissions en GES.

Les bâtiments et leur consommation

En France, les bâtiments représentent plus de 40 % de la consommation annuelle en énergie. Le logement à lui seul est responsable de 27 % des émissions de GES du pays, juste devant les transports qui représentent 25 % selon les données communiquées par BBCA.

Pour réduire le bilan carbone des bâtiments, il faut agir à tous les stades du cycle de vie de ses composantes. La provenance des matériaux et leur transformation, la provenance des équipements et leur durabilité…

Les matières abondantes et disponibles à proximité du site de construction permettent d’agir sur les émissions carbonées liées aux transports. Les équipements de chauffage alimentés par une ressource renouvelable sont encore un autre pas vers la neutralité carbone du bâtiment.

Les politiques publiques d'aménagement urbain peuvent par exemple prévoir la mise en place d’un réseau de chaleur à l'échelle du quartier, ou favoriser l’emploi de matériaux plus éco-responsables pour le mobilier urbain.

La gestion de l'espace public

L'aménagement de l'espace public est un autre levier d'économies d'énergie et de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Le choix des équipements, du mobilier urbain et les décisions prises quant à leur usage ont un impact sur l’empreinte carbone de la commune.

Les adaptations horaires de l'éclairage, associées à des solutions à basse consommation, permettent de dégager des économies considérables. Le choix d’un mobilier urbain plus robuste et moins salissant permet d’agir sur les émissions carbonées associées au remplacement et à l'entretien.

La consommation en eau relative aux opérations de nettoyage et au fonctionnement de certaines installations est un facteur pouvant alourdir ou alléger le bilan carbone de la commune. Les sanitaires présentent à ce titre un potentiel d'économie d’eau important pour l'évacuation et le lavage des mains.

L'engagement Francioli pour un mobilier urbain plus éco-responsable

L’équipe Francioli personnalise les habillages et les designs de solutions innovantes produites en France pour répondre aux exigences pratiques, architecturales et environnementales des collectivités.

Des sanitaires publics économes en eau

La réflexion sur la gestion de l’eau est au cœur de la conception des sanitaires publics. La ville de Grenoble a choisi la solution Francioli comme alternative plus écologique et plus accessible aux WC précédemment installés. Grâce à une meilleure pression, les sanitaires Francioli peuvent se permettre d’avoir des réservoirs plus petits pour consommer moins d’eau sans affecter le confort des usagers.

Le béton de demain, plus éco-responsable

Le béton, inerte pour l'environnement et 100 % recyclable, permet de concevoir un mobilier urbain robuste et durable. Francioli fait partie du groupe Citygie, spécialiste du mobilier urbain, des sanitaires publics et des solutions de propreté en béton préfabriqué. Pour aller plus loin et agir sur l’empreinte carbone du béton au début de son cycle de vie, Citygie, en partenariat avec LafargeHolcim développent les bétons de demain, plus responsables, avec un processus de fabrication à moindre impact environnemental.

La proximité avec les sites de production

Francioli et le groupe Citygie sont engagés dans une démarche de production bas carbone qui mobilise des matériaux disponibles dans un rayon de 50 km autour des sites de production dans l’Ain. En agissant ainsi sur le facteur transport, les produits de la marque affichent un bilan carbone réduit.

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